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Roissy 4, PPBE, descente douce,... tout savoir sur les nuisances aériennes

Dernière mise à jour : 29 mars 2022

Le 17 mars dernier se tenait l'Assemblée générale du CIRENA, Collectif Inter-associatif du Refus des Nuisances Aériennes, dont Triel Environnement est adhérente.


Voici les dernières informations que nous pouvons vous en rapporter.


Commençons par une excellente nouvelle :

Lors des Assises du Transport Aérien en mars 2019, Madame Borne, alors Ministre des Transports, avait acté la « descente douce ». Pour mémoire, la descente douce est réclamée par le CIRENA depuis plus de 20 ans. C’est entre autres grâce au Projet « Le ciel européen », projet de l’U.E. qui réorganise l’espace aérien des 27, que la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) est obligée de se mettre en conformité avec les Directives européennes. La nouvelle était passée inaperçue en raison de la Covid. Et des doutes subsistaient quant à sa mise en œuvre. Un calendrier avait toutefois été arrêté et force est de constater qu’il est respecté. Des essais « grandeur nature » ont même été réalisés avec succès et tout laisse donc espérer une réelle mise en œuvre dès janvier 2024 !

Les avantages de la descente douce sont nombreux :

  • Les populations survolées passeront de 2,4 millions à 1,7 million

  • A 40 km de Roissy Charles de Gaulle (la Confluence), les avions voleront non plus à 1.200 m mais à 1.800 m

  • Ce qui nous permettra, en terme de bruit, de gagner 6db, ce qui est énorme

Néanmoins, il faut rester mobilisé.es car de nombreux combats sont à mener.


En premier lieu, contre le PPBE (Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement de Roissy CDG) qui entérine le passage de 500.000 mouvements/an à 680.000 mouvements/an.

Il est à noter que pour la première fois, l’ACNUSA (Autorité de Contrôle des Nuisances Aéroportuaires) a émis un avis défavorable.


Le gel du Terminal 4 et de la privatisation d’ADP n’est qu’une victoire en demi-teinte : seule la baisse du trafic due à la COVID est à l’origine de cette décision. Mais dès que le trafic reprendra à la hausse, ces deux projets referont surface.

La Convention Citoyenne avait demandé l’arrêt des liaisons aériennes sur les destinations que l’on pouvait rallier en train en 4 heures. Le Gouvernement a baissé ce temps de trajet à 2 H 30. Il faut qu’il revienne sur cette décision.


Enfin, le nombre de vols de nuit doit baisser. Les directives de l’OMS doivent être respectées. Roissy Charles de Gaulle compte deux fois plus de vols de nuit que les aéroports d’Heathrow et Francfort.


En bref :

Le CIRENA avec d’autres associations de défense des riverains a mené en 2017 une action juridique fondée sur le non-respect de la Directive Européenne 2042/49/CE concernant les trois aéroports franciliens pour dénoncer l’absence (Le Bourget) et l’insuffisance (Roissy et Orly) des Plans de Protection du Bruit dans l’Environnement. L’Etat vient d’être condamné et doit payer une astreinte. Attendons de voir ce que cela va donner….


Il est à noter que le bruit (qui génère des soucis de santé comme le diabète, des troubles cardio-vasculaires, la perte de sommeil, le stress) est de plus en plus reconnu comme un réel problème de santé publique. Son coût est évalué à 40 milliards d’Euros. En Ile de France, il enlève en moyenne 7 mois de vie par habitant.

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