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Bio dans les cantines : des associations et producteurs des Yvelines interpellent Sophie Primas, sén


A l’attention de Sophie Primas

1ère Vice-présidente GPSEO

déléguée à la ruralité et aux

territoires agricoles et forestiers

Sénatrice des Yvelines

Recommandé R+AR Le 27 février 2017

Madame,

En octobre dernier, les députés de l’Assemblée Nationale ont voté à l’unanimité un amendement obligeant à proposer au moins 40% de produits locaux et de saison dans les menus de restauration collective, dont 20% de produits bio, d’ici 2020.

Le 27 décembre, 266 parlementaires, émanant majoritairement du groupe Les Républicains ont saisi le Conseil Constitutionnel, au prétexte d’un vague souci de forme, pour censurer le principe du seuil de 20% d’alimentation bio et locale en restauration collective publique.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’actuellement moins de 4% des aliments servis en restauration collective sont d’origine biologique. Que les personnes les plus vulnérables à commencer par les bébés et les enfants sont donc soumis, dans le cadre de leur alimentation, à des taux dramatiquement élevés de résidus de pesticides comme l’ont montré les analyses récentes réalisées dans une école maternelle de Rambouillet (7 résidus de pesticides différents relevés dans un seul échantillon de pomme !).

Qui plus est, cet amendement visait non seulement à favoriser l’alimentation biologique mais également locale. C’est à dire qu’il permettait aux agriculteurs d’augmenter leurs ventes, via les circuits courts, tout en diminuant les impacts néfastes des pesticides, fongicides ou autres herbicides sur notre environnement immédiat et donc sur la qualité de nos sols, de nos cours d’eau et de l’air que nous respirons.

En tant que Sénatrice des Yvelines, vous figurez parmi les 266 parlementaires qui se sont opposés à cet amendement de bon sens et de progrès. Vous avez sacrifié la santé de nos bébés et de nos enfants aux intérêts d’un autre temps. Le pire c’est que vous n’en êtes pas à votre coup d’essai puisque nous avons noté que systématiquement, lorsqu’un projet visant à augmenter la part de bio et à réduire les pesticides, était présenté au Sénat, vous avez voté contre.

En tant que sénatrice mais également en tant que maire d’Aubergenville et première vice présidente de la Communauté Urbaine du Grand Paris Seine et Oise, vous vous devez d’agir pour l’intérêt collectif et la santé de vos administrés. Un intérêt qui réclame au plus vite une diminution drastique des pesticides dans notre environnement et le développement d’une agriculture biologique locale.

Nous nous tenons à votre disposition pour vous présenter nos propositions concrètes visant à atteindre ces objectifs dans les Yvelines et sur le territoire du GPSEO.

Croyez en l’assurance de nos sincères salutations.

Françoise Mezzadri – Présidente de Triel Environnement, Elodie Noé – Présidente de Villennes Initiatives & Expressions, Thomas Gauvin – Président des Ecolibris Rive Gauche, Dominique Gaillard – Producteur biologique Les Alluets-Le-Roi, Bernard Destombes – Président de l’ADIV Environnement, Isabelle Puschmann – Présidente de la Peep de Triel sur Seine et Poissy, Thibault Tournier – Président des Biopaniers de Médan, Sophie Tomasini – Responsable de la Ruche qui dit oui ! de Meulan, Thierry Dornberger – Président de l’ASAEECC, Jean-Pierre Grenier – Président de Bien Vivre à Vernouillet, Franck Balleux - Président de la PEEP de Verneuil sur Seine


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